Mise à jour 2 avril 2015: Poisson d'avril ! Cette semaine au CERN c'est le Retour sur les rails pour le démarrage du LHC
Les chercheurs travaillant auprès du Grand collisionneur de hadrons viennent tout juste de commencer à tester l’accélérateur en vue de son redémarrage à une énergie plus élevée de 13 TeV et ils ont déjà trouvé de nouvelles informations sur la structure fondamentale de l’Univers. Si les quatre forces fondamentales – la force forte, la force faible, la force électromagnétique et la gravité – ont déjà fait l’objet de nombreuses études et que leur existence a été confirmée expérimentalement au fil des ans, le CERN a annoncé aujourd’hui la première observation sans équivoque de la Force. « Très impressionnant, ce résultat est », explique un petit porte-parole vert du Laboratoire.
« La Force est ce qui donne au physicien des particules son pouvoir, indique le théoricien du CERN Ben Kenobi, de l’Université de Mos Eisley (Tatooine). C’est une sorte de fluide créé par tout être vivant, une énergie qui nous entoure et nous pénètre, et qui maintient la galaxie en un tout unique. »
Même si les chercheurs ne savent pas encore exactement d’où vient la Force, des étudiants et des professeurs du Laboratoire ont déjà commencé à l’utiliser. À ce jour, les applications pratiques permettent de communiquer à distance, d’influencer les esprits, et d’extraire des objets lourds de marécages.
Ben Kenobi explique que la première personne à qui il a appris à utiliser la Force est une jeune fille qui avait de la peine à réviser ses cours pour ses examens en physique des particules. « Elle m’a dit que j’étais son seul espoir, raconte Ben. Ça a commencé comme ça. J’ai conçu une expérience pour détecter la Force, et transmis ce que je savais. »
L’article prometteur de Ben Kenobi, « Que la Force soit avec l’Europe », qui avance des arguments solides pour que son expérience soit construite en Europe, a convaincu le Conseil du CERN de financer l'installation de dizaines de nouvelles unités R2 pour le centre de données du CERN*. Ces vaillants petits droïdes aident les physiciens à gérer l'avalanche de données issues de la dernière expérience du Laboratoire, le détecteur thermodynamique à injection énergétique (TIE), installé récemment auprès du LHC.
« Nous sommes très heureux que ce dispositif ait été ajouté au complexe d'accélérateurs du CERN, se réjouit Luke Daniels, spécialiste de l’analyse des données du service des relations humains-cyborgs. Depuis que nous avons le détecteur TIE, il se passe beaucoup de choses, et en plus, le son qu’il émet quand le faisceau sort est vraiment bien. »
La communauté scientifique est toutefois divisée sur cette découverte. Dave Vader, spécialiste de la matière obscure, n’est guère convaincu. Il n’a cessé de siffler de dégoût pendant toute la conférence de presse où les résultats ont été annoncés, et a rejeté les implications cosmiques de la Force en lançant « vos histoires d’astéroïdes ne m’intéressent pas ».
Selon certaines rumeurs, ce chercheur solitaire espère sonder le côté obscur du Modèle standard, et pourrait même un jour construire son propre centre de recherche. Avec la communauté scientifique ainsi divisée, beaucoup de chercheurs sont tentés de répondre à l'invitation de Dave Vader d'étudier le côté obscur, surtout ceux qui travaillent avec des lasers rouges, et pratiquement tous ceux qui ont un côté diabolique et portent bien les toges sombres.
« Nous espérons continuer à étudier la Force, et peut-être l’utiliser pour ouvrir les portes avec notre esprit, voler, ou d’autres choses comme ça, s’enthousiasme Fan Buoi, expérimentateur auprès du détecteur TIE. Pour le moment, honnêtement, je ne me soucie pas vraiment de savoir comment ça marche. Le département Théorie a une hypothèse un peu givrée, impliquant des organismes appelés midi-chloriens, mais sincèrement, je pense que les explications mal pensées de ce genre ne font que nous faire oublier combien la Force est cool. »
Alors que les recherches se poursuivent, beaucoup de collaborateurs du CERN prédisent déjà le réveil de la Force dans le courant de l’année.
*Des sources ont confirmé ultérieurement que ce n’étaient pas les droïdes que les scientifiques recherchaient.