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Amener la physique du CERN en Asie du Sud

Des physiciens du CERN se sont rendus en Asie du Sud pour animer une série de manifestations liées à la physique des particules

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Taking CERN physics to South Asia

Des étudiants de l’université de Katmandou participént à une visite virtuelle d’ATLAS. (Image : Abha Eli Phoboo/CERN)

Des physiciens du CERN se sont rendus en Asie du Sud le mois passé pour animer une série de manifestations liées à la physique des particules dans des écoles, des universités et des établissements publics. C’était la première initiative de ce genre dans la région, et elle a permis à un nouveau public, au Népal et en Inde, de découvrir la physique des particules faite au CERN.

Le 19 décembre 2014, des étudiants de l’université de Katmandou et de l’université de Tribhuvan (Népal), ainsi que de 16 écoles du Pendjab (Inde), ont participé conjointement à une visite virtuelle d’ATLAS. Cette visite, la première de ce type en Asie du Sud, a été précédée d’une Masterclass de deux jours sur la physique des particules, donnée simultanément dans les deux pays. Cette Masterclass était organisée dans le cadre de Physics Without Frontiers (Physique sans frontières), un projet du Centre international de physique théorique mené en partenariat avec le CERN.

Outre la Masterclass, des ateliers de physique animés par Kate Shaw, Joerg Stelzer et Suyog Shrestha, physiciens à ATLAS, ont été organisés dans trois districts du Népal pour des étudiants du secondaire et des enseignants en sciences. En parallèle, le documentaire Particle Fever a été projeté à Katmandou pour le grand public. Cet événement, qui comprenait une séance de questions-réponses avec l’équipe d’ATLAS, a affiché complet en quelques jours.

« L’accueil que nous avons reçu au Népal était très enthousiaste, raconte Kate Shaw, qui a également organisé des manifestations Physique sans frontières en Palestine, en Algérie et au Vietnam. Il y avait un grand intérêt pour le travail que nous faisons au CERN. Tous les étudiants que nous avons rencontrés avaient des bases particulièrement solides en mathématiques, et ils étaient extrêmement brillants et très motivés. Des pays comme le Népal reconnaissent l’importance d’investir dans l’éducation et la recherche scientifique, et nous espérons les encourager dans ce sens. »