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Des paquets injectés au compte-goutte

Premières collisions tests dans le LHC avec des faisceaux en observation

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Too quiet to hear a particle drop

Représentation d’un événement, qui montre les premières collisions, observées par l’expérience CMS (Image : CERN)

Depuis le 25 mars 2016, des paquets de particules ont petit à petit recommencé à être envoyés dans le tube de faisceau du Grand collisionneur de hadrons (LHC).  

La semaine passée, grâce à plusieurs innovations et au travail remarquable réalisé par les personnes participant au redémarrage, le faisceau a été porté plus tôt que prévu à une énergie de 6,5 TeV.

Le 8 avril 2016, les physiciens ont été prêts à passer à l’étape suivante du processus de redémarrage – le réglage de précision du dispositif pour les faisceaux entrant en collision.

Pour cette opération, ils font circuler un petit nombre de paquets de particules dans le LHC et les font entrer en collision à l’énergie maximale. À ce stade, les expériences ne peuvent pas enregistrer des données à grande échelle, mais ces premiers tests, avec des faisceaux « en observation », leur donnent un premier aperçu des collisions.

Le LHC est conçu de telle manière qu’il puisse y avoir plus de 2 800 paquets de protons dans chaque faisceau en même temps. Mais l’équipe responsable des opérations au LHC commencera les tests de collision avec seulement un ou deux paquets par faisceau, pour s’assurer que les faisceaux entrent correctement en collision et savoir exactement en quels points ils interagissent.

En attendant, les grandes expériences LHC (ALICE, ATLAS, CMS et LHCb) vont utiliser les données des tests pour vérifier certaines parties de leur détecteur en vue de la prochaine exploitation pour la physique.

L’équipe responsable des opérations au LHC devrait annoncer des faisceaux stables dans les semaines à venir, donnant ainsi le coup d’envoi aux expériences LHC pour recommencer à enregistrer des données pour la physique.