Mise à jour 4 avril 2017 : Nous espérons que vous avez aimé notre poisson d’avril ! Si vous voulez en savoir plus sur les dernières nouvelles du LHC et des expériences du CERN, découvrez la nouvelle expérience GBAR ou les nouveaux résultats de l'expérience LHCb.
On cherchait depuis un certain temps de l’eau sur la planète Mars ainsi que d’éventuelles traces de vie. Mais avec l’annonce de ce jour par les chercheurs du CERN et de la NASA, l’exploration de la planète rouge révèle aujourd’hui une découverte majeure. De nouvelles images réalisées par la sonde de la NASA Mars Reconnaissance Orbiter et une étude interdisciplinaire réunissant des experts en géologie, archéologie et physique des particules, ont mis en évidence l’existence à la surface de Mars du plus grand accélérateur de particules jamais réalisé. L’équipe a montré qu’Olympus Mons, jusqu’alors connu comme le plus grande formation volcanique du système solaire, est en réalité le vestige d’un très ancien accélérateur de particules qui aurait fonctionné il y a plusieurs millions d’années.
C’est un effondrement de terrain sur plusieurs kilomètres vu par la caméra à haute résolution de la sonde qui a suscité l’intérêt des chercheurs. Cet événement récent a en effet mis au jour des structures qui ont intrigué les chercheurs, dont la forme rappelle sans nul doute possible celle de cavités accélératrices supraconductives, telles que celles utilisées dans le Grand Collisioneur de Hadrons LHC. Avec près de 2000 kilomètres de circonférence, cet accélérateur de particules aurait été environ 75 fois plus grand que le LHC, et des millions de fois plus puissant. On ignore cependant quel type de particules aurait pu être accéléré dans une telle machine.
Cette découverte majeure permettrait également d’expliquer la nature des pyramides égyptiennes, l’une des plus anciennes questions archéologiques. Des structures fortement errodées qui rappellent les pyramides apparaissent en effet sur les images, à proximité immédiate d’Olympus Mons. Par ailleurs, des écrits égyptiens anciens dont la signification restait jusqu’alors énigmatique, semblent corroborer ces observations, et faire penser que les pyramides auraient servi d’antennes géantes. Les pyramides terrestres auraient ainsi permis de contrôler le fonctionnement de l’accéléateur depuis la Terre. « Sous les pyramides étaient probablement installées la salle de contrôle de l’accélérateur » indique Friedrich Spader, Directeur des projets techniques du CERN.
Véritable « porte des étoiles », cet accélérateur de particules aurait servi à une civilisation technologiquement très avancée, comme une voie d’accès unique au système solaire, dans le but de le coloniser. « Le papyrus qui a été récemment décrypté indique que le puissant champ magnétique ainsi que la course des particules dans l’accélérateur, seraient de nature à créer un véritable sas vers l’espace-temps, » a indiqué Fadela Emmerich, qui a dirigé l’ensemble des recherches. « Il s’agit d’un phénomène inconnu au CERN, et que nous allons désormais nous empresser d’étudier ! » Une telle technologie pourrait révolutionner le transport spatial et ouvrir la voie au voyage intergalactique.
Olympus Mons était jusqu’alors considéré comme le plus massif des volcans du système solaire, et la datation des dernières coulées de lave estimées à quelques 2 millions d’années. Les chercheurs pensent cette datation relativement réaliste si l’on considère les dernières mesures effectuées par la sonde de la NASA Mars Odyssey. « Cela signifierait que l’accélérateur de particules a été utilisé pour la dernière fois il y a environ 2 millions d’années » suggère Eilert O’Neil, le géologue qui a dirigé cette partie des recherches.
C’est le puissant rayonnement synchrotron émis par l’accélérateur de particules qui, générant une chaleur intense, expliquerait la structure volcanique et l’existence de coulées de lave. « On soupçonnait aussi depuis longtemps que de l’eau en grande quantité avait du exister à la surface de Mars, il faut croire que toute cette eau a du à l’époque servir à refroidir les machines » a confié Friedrich Spader.
« Nous parlons très probablement d’une technologie oubliée et d’une ancienne civilisation très avancée, » a indiqué Eilert O’Neil. « Peut-être même de nos très lointains ancêtres . »