Durant ses trois premières années d’exploitation, le Grand collisionneur de hadrons (LHC) a fonctionné au-dessous de sa capacité nominale (14 TeV).
Même si les collisions qu’il a produites ont suffi aux expériences CERN pour découvrir en 2012 un boson de Higgs, le collisionneur, du fait des dommages mécaniques et de la fuite d’hélium qu’il a subis en 2008, n’a pas encore atteint son plein potentiel.
Le LHC est entré dans sa première longue période d’arrêt (LS1), durant laquelle il fera l’objet de travaux dits de consolidation : lors de ce processus, les ingénieurs et les équipes de maintenance vont réparer et renforcer les éléments de l’accélérateur en vue de son passage à des énergies supérieures, en 2015.
Au cours des prochains mois, le CERN va produire une série de vidéos expliquant chaque étape de ce processus.
Ces vidéos présenteront de façon détaillée les travaux à réaliser pour faire passer le LHC à la vitesse supérieure.
Il s’agira notamment de tester et de remplacer certains des dipôles et quadripôles principaux du LHC, qui servent respectivement à incurver la trajectoire des particules et à maintenir celles-ci bien groupées ; d’installer des dérivations sur les connexions électriques entre les aimants ; de réaliser des tests afin de détecter toute irrégularité dans les aimants ou toute imperfection dans l’isolation électrique ; et d’exécuter d'autres travaux visant à améliorer la machine.
Voir la première vidéo: "Consolider les interconnexions du LHC"