En été, lorsque les bureaux se vident et que la bibliothèque se remplit de nouveaux visages, il peut paraître facile d’en profiter pour voler du matériel informatique. Toutefois, on le sait bien, le vol ne paie jamais et le voleur a bien été identifié. Tout comme la personne qui s’est approprié plusieurs vélos garés devant la Réception…
Nous l’avons déjà dit : la sûreté c’est l’affaire de tous. Il faut croire que le petit malin qui a volé quatre ordinateurs à la bibliothèque (trois privés et un propriété du CERN) au mois de juillet n’avait pas lu notre article. Mal informé, cet individu a cru possible de commettre un vol, d’essayer de revendre les objets volés sur le CERN Market et de s’en sortir sans problème.
Il a eu tort, car le service de sûreté et le service de la sécurité informatique ont réussi à identifier le coupable en seulement quelques jours. « Les ordinateurs avaient été volés en l’espace de 4 jours, mais il nous était apparu évident que l’auteur était une seule personne, explique Didier Constant, chef du service de la sûreté. Grâce au service de la sécurité informatique, nous avons pu voir que les ordinateurs volés avaient été connectés au réseau CERN après le vol et qu’ils avaient été mis en vente sur le CERN Market. »
L’erreur de stratégie de l’auteur du méfait est ici flagrante. Toutefois, même lorsque les intentions sont claires, il n’est pas si facile de trouver des preuves, surtout si le voleur essaie d’opposer explications et alibis comme un véritable délinquant professionnel. « La police genevoise nous a beaucoup aidés, souligne Didier Constant. La personne a fini par avouer trois vols sur quatre. Il a vraisemblablement dû revendre le quatrième ordinateur en dehors du CERN. »
Heureusement, le service de sûreté ne part jamais en vacance : toujours au mois de juillet, une autre personne a imaginé d’arriver au CERN en tramway, de faire main basse sur un vélo garé à proximité de la Réception, qu’elle a tout simplement utilisé pour repartir, répétant ce manège à plusieurs reprises. « Au total, sur 3 semaines, cette personne a volé une dizaine de vélos, explique Didier Constant. Dans ce cas, nos caméras ont identifié le coupable, et la police a pu retrouver ses antécédents dans ses dossiers. »
Voilà deux histoires tout à fait édifiantes. Dans les deux cas, c’est grâce à des « tickets » envoyés au CERN Portal que ces infractions au code pénal ont pu être traitées par les experts des services concernés et par la police. Si vous observez des comportements inhabituels ou si vous êtes victime d’un vol, n’hésitez jamais à le signaler.