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La Serbie devient le 23e État membre du CERN

Her Excellency Ms Ana Brnabic Prime Minister Government of the Republic of Serbia
Ana Brnabić, Première Ministre de la République de Serbie (2ème en partant de la gauche), en visite au CERN, accompagnée de Mladen Šarčević, Ministre de l'Education, de la science et du développement technologique (Image: CERN)

Le CERN accueille aujourd'hui son 23e État membre, la Serbie, après réception de la notification formelle par l'UNESCO que la Serbie a adhéré à la Convention du CERN.

« Il est important d'investir dans la recherche scientifique pour le développement de notre économie, et le CERN est l'une des institutions scientifiques les plus importantes aujourd'hui. Je suis extrêmement fière que la Serbie soit devenue un État membre à part entière du CERN. Cette adhésion ouvrira de nouvelles perspectives pour nos scientifiques et nos entreprises en matière de coopération avec le CERN et les autres États membres », a déclaré Ana Brnabić, première ministre de Serbie.

« La Serbie a une relation de longue date avec le CERN et les scientifiques serbes ont participé de façon continue aux grandes expériences du CERN. Je suis très heureuse de voir se concrétiser la demande d'adhésion au CERN de la Serbie, et de pouvoir souhaiter la bienvenue à ce nouvel État membre », a déclaré Ursula Bassler, présidente du Conseil du CERN.

« C'est avec plaisir que nous accueillons la Serbie en tant que 23e État membre du CERN. La communauté scientifique serbe apporte une contribution importante aux projets du CERN depuis de nombreuses années. Cette adhésion renforcera la relation de longue date existant entre le CERN et la Serbie, et créera des occasions de collaboration accrue, que ce soit pour la recherche scientifique, la formation, l'éducation, l'innovation ou la mise en commun des connaissances », a déclaré Fabiola Gianotti, directrice générale du CERN.

« En tant qu'État membre du CERN, la Serbie sera à même de promouvoir le développement de la science et de l'éducation dans la mesure où nos scientifiques, nos équipes de recherche, nos instituts et nos entreprises pourront prendre part à des décisions importantes dans les domaines scientifique et technologique sur la scène mondiale », a déclaré Mladen Šarčević, ministre de l'Éducation, de la Science et du Développement technologique de la Serbie.

Lorsque la Serbie faisait partie de la Yougoslavie, qui était l'un des 12 États fondateurs du CERN en 1954, des physiciens et des ingénieurs serbes ont pris part à certains des projets initiaux du CERN auprès du Synchrocyclotron (SC), du Synchrotron à protons (PS) et du Supersynchrotron à protons (SPS). Dans les années 1980 et 1990, des physiciens de Serbie ont travaillé sur l'expérience DELPHI auprès du collisionneur LEP. En 2001, le CERN et la Serbie ont conclu un Accord de coopération international, qui a conduit la Serbie à participer aux expériences ATLAS et CMS auprès du LHC, ainsi qu'à la Grille de calcul mondiale pour le LHC, ou encore aux expériences ACE et NA61. Aujourd'hui, la présence de la Serbie au CERN se manifeste principalement dans les expériences ATLAS et CMS, à l'installation ISOLDE, où sont menées des recherches allant de la physique nucléaire à l'astrophysique, ainsi que dans les études sur de futurs collisionneurs de particules – FCC et CLIC – deux projets qui pourraient éventuellement devenir des réalisations phare du CERN.

En tant qu'État membre du CERN, la Serbie aura le droit de vote au Conseil, l'organe suprême de décision du CERN, et apportera sa contribution au budget de l'Organisation. L'adhésion de la Serbie ouvrira de nouvelles perspectives d'emploi au CERN pour les ressortissants serbes, et permettra aux entreprise serbes de participer aux appels d'offres pour les contrats passés par le CERN.