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CERN Alumni : deux ans que nous créons des liens

The CERN alumni map in Restaurant 1
(Image: Laure Esteveny/CERN)

Une grande carte du monde a été installée au CERN pour célébrer la Journée CERN Alumni et le deuxième anniversaire du lancement du réseau. Au cours de la dernière semaine, le Bureau des Relations CERN Alumni a été occupé à placer sur cette carte les endroits du monde où travaillent les alumnis et à y épingler leurs vœux de réussite.

Après deux ans d’existence, le réseau compte aujourd’hui plus de 4 500 membres répartis aux quatre coins du monde, comme le montrent les messages affichés sur la carte. Gottfried Kellner, ancien chef de groupe dans le département ECP, écrit par exemple : « Salutations de Ua Pou – aux Iles Marquises dans l’Océan Pacifique. Je fais un long voyage à travers le monde, mais je suis toujours les nouvelles CERN Alumni. Et je parle du CERN et de la recherche. Je suis surpris de voir que beaucoup de personnes ici ont entendu parler du CERN, même s’ils ne savent pas très bien ce que nous faisons. J’essaie de leur donner une meilleure idée. »

De nombreux messages nous ont été envoyés par des alumnis qui se souviennent avec fierté et un soupçon de nostalgie de leur expérience et de ce qu’ils ont appris en travaillant au CERN. C’est le cas de Pedro Lima Da Costa E Silva, ancien boursier TTS dans le groupe TE-VSC, qui écrit : « C’est avec grand plaisir que je participe à cette communauté. Tout a commencé en 2012 lorsque le programme TTS, maintenant connu sous le nom de TTE (Expérience de Formation de Technicien), a été lancé au CERN. J’ai postulé pour cette opportunité exceptionnelle et j’ai eu la chance d’être l’un des cinq premiers candidats sélectionnés pour ce programme. J’ai passé trois années extraordinaires au CERN, j’ai acquis une expérience professionnelle exceptionnelle et je me suis fait de nombreux amis pour la vie ! »

De nombreux alumnis du CERN créent leur propre start-up ou entreprise, souvent avec beaucoup de succès : « Meilleurs vœux de Guyancourt (mon 1er bureau) ainsi que de Valenciennes (mon 2ème bureau) et bien sûr de Stręgoborzyce (ma maison familiale). Continuons à grandir et montrons où nous en sommes après notre expérience au CERN ! », écrit Wojciech Jasonek, ingénieur CAO mécanique, ancien étudiant technique dans le groupe EN-STI.

L’un des objectifs du réseau est d’aider les physiciens en début de carrière à quitter, s’ils le souhaitent, le milieu universitaire. Matin Durrani, éditeur à Physics World, a envoyé le message suivant : « C’est formidable que le CERN valorise le réseau des physiciens et physiciennes d’hier et d’aujourd’hui qui sont passés par le Laboratoire ou y ont travaillé ! Le réseau m’a déjà permis d’établir des contacts très utiles. »

En effet, depuis le lancement du réseau, plus de 300 offres d’emploi, publiées par les alumnis ou par des entreprises connaissant les compétences et les profiles développés au CERN, ont été publiées sur la plateforme alumni.cern et plusieurs membres ont réussi à trouver un emploi grâce au réseau. De plus, le réseau CERN Alumni continue d’unir des personnes du monde entier autour d’un intérêt commun pour les STEM, un message qui nous est clairement communiqué par l’intermédiaire de nos membres : « Puisse le réseau et ses membres prospérer en transmettant le message de la recherche au CERN et en unissant le monde », écrit Anna Vayaki, physicienne expérimentale à la retraite, maintenant basée à Athènes. Jon Kapustinsky de Santa Fe, ancien utilisateur de la collaboration CMS, écrit : « Ma première expérience au CERN remonte à 1983. Le CERN était, et continue d’être, le paradigme de l’accomplissement humain, avec ses bras grands ouverts sur le monde entier. »

Toute personne qui a été (ou est toujours) un utilisateur, un associé, un titulaire, un boursier ou un étudiant du CERN est éligible pour rejoindre le réseau via alumni.cern.

« J’ai rêvé d’un avenir meilleur ici et j’avais l’impression de faire quelque chose qui avait du sens pour l’humanité ! »
Antonio Intini,
Étudiant d’été pour la collaboration LHCb (2004)