Le 10 décembre 2018 à 6h01, le registre électronique du Synchrotron à protons (PS) affichait « Arrêt du faisceau ! ». Fin de parcours pour les derniers ions plomb de la deuxième période d’exploitation, alors que les protons avaient eux déjà cessé de circuler dans la machine le 12 novembre, avec l'arrêt définitif du Linac2.
Le deuxième long arrêt (LS2) commençait pour le PS, et la responsabilité de l'accélérateur était transférée du groupe Opérations, du département BE, au groupe Coordination et ingénierie de l'accélérateur (ACE), du département EN.
Le même jour, le coup d’envoi était donné à un calendrier d’activités soigneusement planifié et orchestré par l'équipe du groupe ACE pour mener à bien les travaux de maintenance et de consolidation nécessaires au PS et, plus important encore, démarrer les activités du projet d'amélioration des injecteurs du LHC (LIU).
Plusieurs, si ce n’est tous les groupes du secteur Accélérateurs et technologie (ATS), ainsi que plusieurs autres groupes de différents départements du CERN, ont fourni un excellent travail, en concevant et construisant dans les temps de nombreux nouveaux équipements, qui ont été installés à l'intérieur et autour du PS pendant le LS2.
Un an, neuf mois et treize jours plus tard, le vendredi 23 octobre (dans les délais prévus, si l'on ne compte pas les trois mois de retard causés par le COVID-19), les clés du Synchrotron à protons ont été rendues au groupe Opérations.
Tout le matériel (et les logiciels) doit à présent passer par une période de mise en service, avant la vérification complète à froid du PS. Si tout se déroule comme prévu, la mise en service avec faisceau débutera le 1er mars 2021.
Le groupe Opérations, en étroite collaboration avec les groupes chargés des équipements et des services, a l'honneur de faire à nouveau fonctionner le Synchrotron à protons, qui, bien qu’âgé de plus de 60 ans, a été largement rénové. L’objectif est de fournir les premiers faisceaux au printemps 2021.