Andreas Hoecker est le cinquième porte-parole d’ATLAS depuis que la collaboration a vu le jour en 1992. Depuis qu’il a rejoint ATLAS en 2005, il a occupé plusieurs postes dans le domaine de la coordination, notamment ceux de coordinateur pour la préparation des données et de coordinateur pour la physique. Andreas intègre ses nouvelles fonctions riche d’une grande expérience acquise grâce à quatre années en tant qu’adjoint de l’ancien porte-parole, Karl Jakobs (Université de Fribourg-en-Brisgau).
Andreas n’est pas le seul visage familier de la nouvelle équipe de direction. La porte-parole adjointe Manuella Vincter (Université Carleton), le coordinateur technique Ludovico Pontecorvo (CERN), le coordinateur des ressources David Francis (CERN) et le coordinateur des travaux d’amélioration Francesco Lanni (Brookhaven National Laboratory) gardent les mêmes fonctions. Ils sont rejoints par Marumi Kado (Université de Rome I et INFN Rome), porte-parole adjoint, qui a précédemment occupé le poste de coordinateur pour la physique d’ATLAS.
« Karl a été un porte-parole remarquable pour la collaboration », déclare Andreas. « Il a également recruté une équipe extrêmement compétente et engagée ; je suis heureux qu’ils restent tous à leur poste et je me réjouis du regard neuf que Marumi va apporter. Nous nous apprêtons à vivre une période passionnante et pleine de défis pour la collaboration, puisque nous continuons à donner la priorité à des développements essentiels pour l’expérience, tout en procédant à l’analyse des données. Pour réussir, il nous faudra nous investir au maximum et réunir nos forces. »
La nouvelle équipe de direction dirigera la collaboration ATLAS pendant deux ans et supervisera la dernière phase de travail avant le début de la troisième période d’exploitation du LHC en 2022 ainsi que les travaux préparatoires pour le LHC à haute luminosité (HL-LHC). « Il nous reste beaucoup à faire avant de pouvoir recommencer la prise de données », explique Ludovico Pontecorvo. « Il faut principalement installer et mettre en service les mises à jour de phase I du détecteur, qui permettront d’améliorer, entre autres, les capacités de déclenchement d’ATLAS. »
Ensuite, les travaux pour le HL-LHC battront leur plein. Les mises à jour nécessiteront bien plus qu’une simple installation suivie d’un redémarrage. « Toutes les couches et les systèmes de l’expérience ATLAS sont concernés, avec des opérations allant de la mise en place de nouveaux équipements électroniques complexes au remplacement complet du détecteur interne », explique Francesco Lanni. « Tout comme pour la construction originelle de l’expérience, le travail a été réparti entre les instituts qui collaborent avec ATLAS partout dans le monde. L’entreprise est colossale, et assurer son succès est l’une de nos principales priorités. »
Parallèlement à ces nombreuses priorités concernant le détecteur, la direction d’ATLAS reste déterminée à conserver le rythme de ses analyses de physique très poussées. « Les données que nous avons recueillies lors de la deuxième période d’exploitation du LHC (2015-2018) se sont révélées très précieuses », déclare Andreas. « Nous continuerons à les étudier, à la recherche de processus rares et inédits, et en menant des analyses de plus en plus détaillées. » Ces analyses, combinées aux données de la troisième période d’exploitation à venir, suscitent beaucoup d’attente dans la perspective de nouveaux résultats de physique.
Le fait que l’équipe de direction commence son nouveau mandat en pleine pandémie - alors que de nombreux collègues travaillent toujours à domicile - est regrettable. Mais l’optimisme reste de mise. « Je suis toujours impressionné par le dévouement et la résilience dont les membres d’ATLAS ont fait preuve en ces temps difficiles », ajoute Andreas. « En tant que porte-parole, je me réjouis à la perspective d’un dialogue ouvert avec les membres de la collaboration, car ils ne cessent d’apporter de nouvelles idées et de réaliser des merveilles pour cette expérience. »