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Le CERN échange des connaissances avec CSEM

Le groupe Transfert de connaissances du CERN va rencontrer des responsables du CSEM dans la perspective d'un échange de connaissances

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CERN exchanges knowledge with the Swiss non-profit CSEM

Coupe transversale en fausses couleurs d’un dispositif à micro-canaux en silicium pour détecteurs de particules, réalisé par le CSEM en collaboration avec le CERN (Image: CSEM)

Dans la perspective d’un échange de connaissances, le CERN se rapproche du Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM), une société privée et indépendante suisse à but non lucratif œuvrant dans les domaines de l’innovation et de la recherche appliquée. La société est spécialisée dans les micro et nanotechnologies, l’ingénierie systèmes, la microélectronique et les technologies de la communication.

Le groupe Transfert de connaissances du CERN organisera, l’espace d’une journée, une rencontre entre des spécialistes du CERN et des responsables de technologies du CSEM afin de susciter des synergies en vue d’un partage de savoir-faire, et de déterminer des possibilités de collaborations en matière de R&D.

« Les experts du CERN en sciences des matériaux, simulation de la dynamique des fluides informatisée, détecteurs et électronique présenteront les défis techniques que nous devons relever, ainsi que notre savoir-faire, indique Giovanni Anelli, chef du groupe Transfert de connaissances. Nous examinerons comment l’expertise et l’instrumentation technique du CSEM pourraient compléter nos compétences et répondre à nos besoins en matière de conception et de production de technologies de pointe pour des expériences de physique des particules, ainsi que pour d'autres domaines. »

En janvier 2013, le CERN et le CSEM ont signé un accord de collaboration pour le développement de microstructures en silicium permettant d’améliorer l’intégration de dispositifs de refroidissement dans des trajectographes.

« Une gestion thermique efficace est extrêmement importante pour prévenir un vieillissement ou une détérioration prématurée des trajectographes en silicium, explique Paolo Petagna, ingénieur au sein du département de physique du CERN. Outre la nécessité de réduire au minimum la masse, l’un des défis dans le domaine de la technologie des détecteurs est la différence de coefficients de dilatation entre les différents éléments des détecteurs, précise-t-il. Les synergies entre le CERN et le CSEM permettront de réunir la technologie de refroidissement par microcanaux du CERN – qui permet un meilleur contrôle de la température – et le savoir-faire du CSEM dans le domaine de la technologie des microsystèmes, notamment lors de la micro-fabrication, de l’assemblage et de l’encapsulation. »

Grâce à cette collaboration, il sera possible de produire des dispositifs ultrafins pouvant être placés aussi près que possible de la ligne de faisceau du LHC, tout en réduisant au minimum les perturbations causées aux particules produites lors des collisions.